Des cigarettes électroniques, il en existe des dizaines, des centaines… Des discrètes, des plus imposantes, élégantes ou pas. Mais elles fonctionnent toutes de la même façon et c’est ce que nous allons voir aujourd’hui.
Pour bien comprendre une cigarette électronique, il ne faut pas aller chercher très loin car c’est très simple. Si vous comprenez le mécanisme d’une casserole d’eau qui est portée à ébullition, vous avez compris la cigarette électronique ! Nous allons voir toutes les subtilités de cette comparaison. L’eau correspond à l’e-liquide, la casserole au clearomiseur (la partie dans laquelle se trouve l’e-liquide) et le feu, ou la plaque à induction, à la batterie. L’eau est portée à ébullition à 100°. Avec un liquide de cigarette électronique, on est à une température supérieure, plus de 180°. Pas d’inquiétude, cette température est confinée à l’intérieur de la résistance, ça ne va pas être très chaud. Nous reviendrons sur le fonctionnement de la résistance plus loin. En appuyant sur un bouton ou en aspirant simplement sans aucune pression, on va chauffer suffisamment l’intérieur de sa cigarette électronique pour transformer le liquide en vapeur, c’est la vaporisation, une notion élémentaire. Le liquide peut contenir de la nicotine ce qui permet d’en consommer autrement qu’avec une cigarette traditionnelle.
Pour bien utiliser son e-cigarette, il faut bien comprendre le fonctionnement de la résistance. C’est l’ADN de la cigarette électronique. Elle contient du coton qui par capillarité va capter le liquide de cigarette électronique qui se trouve autour et un fil résistif qui s’intègre dans le circuit électrique. En appuyant sur le bouton de sa cigarette, le fil chauffe tellement qu’il devient rouge suffisamment pour que le coton imbibé de liquide transforme celui-ci en vapeur. L’intérieur d’une résistance est un circuit de fluide et de vapeur. Et il faut bien comprendre qu’en appuyant sur le bouton, il y a un phénomène d’assèchement du coton. Mais dans le même temps, le coton s’imbibe de nouveau. Plus on appuie, plus le coton s’assèche. Et il ne faut pas qu’il soit complètement sec. Sinon, c’est ce que l’on appelle un « dry hit », un goût particulièrement mauvais qui endommage le coton et donc la résistance. Pour vaper correctement, il faut éviter les aspirations prolongées qui vont assécher plus vite le coton qu’il ne s’imbibe. Quand on commence à bien connaitre son matériel, les temps d’aspiration deviennent instinctifs, on ne commet pas d’erreur de ce genre.
Certaines cigarettes sont réglables, souvent imposantes, d’autres plus discrètes. Les premières peuvent être de forme tubulaire, d’autres prennent la forme de « box ». Avec ces dernières, on a souvent un petit écran qui permet de régler une puissance. Dans ce cas, il faut faire bien attention à mettre en adéquation le chiffre, en watts, avec la préconisation indiquée sur la résistance. C’est écrit vraiment petit mais c’est toujours présent. Si par exemple une résistance indique une plage qui s’étend entre 14 et 19 watts, vous n’allez pas régler la puissance de la batterie au-delà de 19 watts pour ne pas l’endommager en la brulant ; on lui enverrait un signal trop puissant. Mais on est tout de même à 14 watts pour bénéficier d’une belle vaporisation. Essayez de faire bouillir de l’eau au thermostat 1, vous aurez la même frustration !
Pour les cigarettes sans bouton, toujours plus discrètes, c’est encore plus simple. C’est l’aspiration qui ferme le circuit électrique. L’utilisation est donc totalement similaire à celle de la cigarette traditionnelle, la simplicité en est l’élément le plus avantageux. La différence, c’est que l’on utilise en général des têtes d’un bloc. Là où les clearomiseurs nécessitent un remplissage régulier et un changement de résistance, les cigarettes de ce genre sont bien plus simples d’utilisation. La référence dans ce domaine est évidemment la myblu, une cigarette électronique qui fait rimer discrétion et élégance, l’arme absolue pour arrêter la cigarette. Autre avantage : on les trouve absolument partout contrairement à de nombreuses cigarettes électroniques : chaque revendeur, même des grandes enseignes n’a pas toutes les têtes où les résistances. On trouve la marque Blu dans de nombreuses boutiques spécialisées, sur leur site internet, dans une très grande majorité de buralistes, et même dans des bars et établissements de nuit.