La fibromyalgie est reconnue comme la maladie douloureuse chronique la plus fréquente aux États-Unis puisqu’elle affecte près de six millions de personnes. En France, elle reste controversée car il y a moins de reconnaissance ainsi que de nombreux défauts de diagnostic. Les causes de la maladie reposent encore sur quelques mystères même si certaines pistes physiologiques et psychologiques commencent doucement à émerger.
Des causes physiologiques
De nombreux médecins peuvent nous donner des informations sur les maladies courantes mais la fibromyalgie relève d’un cas complexe qui se caractérise par l’existence de douleurs chroniques dans tout le corps. Elle s’accompagne également de diverses manifestations comme les troubles du sommeil, de la fatigue, d’anxiété et des troubles de l’humeur. Les Américains, plus avancés que la médecine française sur le sujet, ont évoqué différentes hypothèses :
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Une anomalie musculaire
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Une altération du système endocrinien ou hormonal
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Une infection virale
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Une anomalie du système immunitaire
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Une hypersensibilité à la douleur où les zones cérébrales de la douleur sont très sollicités.
Des causes psychologiques ?
La fibromyalgie, contrairement à une opinion encore trop largement répandue, ne trouve pas ses causes dans la psychologie. Le stress et l’anxiété augmenteraient alors les douleurs mais n’en seraient pas la cause première. Certains anti-dépresseurs peuvent être efficaces pour lutter contre la maladie, permettant alors au patient de se reposer mentalement et de ne plus subir du stress aggravant ses douleurs.
Cependant, les troubles psychiatriques sont fréquents au cours de la fibromyalgie et certains médecins considèrent la fibromyalgie comme l’expression somatique d’une dépression. Les avis se mélangent mais l’ensemble des sociétés savantes s’accorde pour dire que les différents problèmes de la maladie ne sont absolument pas dus à une cause psychiatrique même si les troubles anxiodépressifs peuvent aggraver la douleur.
Le problème le plus important chez des patients souffrant de la maladie est qu’ils ne sont pas reconnus comme malades mais comme dépressifs. Cela conduit à du stress et à l’angoisse qui ne fait que nourrir certaines idées pré-conçues. Si bien que, certains patients ne luttent plus contre la maladie, ils la subissent.
La priorité pour les spécialistes est de trouver la cause majeur de ces douleurs afin de pouvoir reconnaître la maladie en tant que telle et de donner un traitement adapté qui n’influencerait pas la psychologie du patient afin de diminuer les douleurs et leur permettre de vivre sereinement.