Face à une population vieillissante, les aides à domiciles n’arrivent plus à suivre le rythme. À part les contraintes que sollicite le métier, les salaires proposés n’arrivent pas à satisfaire les besoins des professionnels à tel point que le désistement s’amplifie chaque année à Bordeaux.
Un salaire de misère pour un métier prenant
Face à des personnes âgées parfois réticentes ou en proie à la démence sénile, l’aide à domicile doit prendre sur elle afin d’effectuer correctement son travail. Certaines de ces aides à domiciles ont été victimes de violence, que ce soit physique ou morale. Et pourtant, au vu de la difficulté du travail et de la fatigue que cela peut engendrer, le salaire reste moindre. La plupart des auxiliaires à domicile ont du mal à joindre les deux bouts et rencontrent le plus souvent des fins de mois difficiles. Bien que certaines fassent ce métier par vocation, la virulence de mots sur les forums d’emploi fait prendre conscience de la dure réalité du métier. Les termes comme « esclavage moderne » viennent souvent agrémenter les sites de discussion. Les avantages que peuvent procurer le métier tel que les contacts humains sont vite relégués au second plan.
Un métier dévalorisé
L’emploi d’aide à domicile est souvent déprécié, à tel point que les personnes qualifiées dans le métier se découragent rapidement tandis que celles qui débutent prennent conscience qu’elles ne pourront mettre en application tout ce qu’elles ont appris en restant dans le métier. Le problème réside surtout dans le fait que le métier d’auxiliaire à domicile manque cruellement d’aides à tel point que les professionnels qui pratiquent ce métier doivent débourser de leur poche leurs frais déplacements à chaque fois. Pourtant, le salaire ne parvient même pas à combler le vide qui s’engrange petit à petit.
Pour conclure, l’avenir du métier d’aide à domicile est incertain. Même si des subventions ont déjà pu être apportées pour redresser le secteur, les postulants ne cessent de récidiver face aux difficultés du travail comparé aux maigres salaires. Des solutions plus drastiques peuvent-elles être apportées ?